lundi 21 mars 2011
Sommeil
Le sommeil est une sensation fabuleuse.
Elle peut être une souffrance atroce à un moment donné
Et une jouissance intense la minute d'après.
Souffrance atroce lorsque le réveil sonne,
Que des enclumes campent sur mes paupières.
Le sommeil laisse alors place à une colère démentielle
que seul le premier café de la journée parvient à dissiper.
Mais pourquoi, doit-on, tous les matins, subir une torture pareille?!!!...
Souffrance atroce lorsque l’on se remet derrière son poste après le déjeuner,
et que les enclumes sont de retour.
J’hésite à glisser discrètement sous mon bureau pour piquer une petite sieste dans les pieds de mon patron qui travail en face de moi.
Souffrance atroce quand je sors diner en ville pour la première fois depuis des semaines,
il n’est que 21h00, on n’ a même pas commencé les entrées...
Mais que je ne rêve que d’une chose:
Rejoindre mon plumard!!!
Et dire qu’il va falloir tenir des conversations dont je me fiche éperdument jusqu’à une heure raisonnable pour rentrer...
Mais en même temps,
Jouissance intense lorsqu’après un déjeuner estivale chargé,
Je déroule ma serviette sous un olivier
et que je plonge dans la douceur odorante des siestes du sud.
Jouissance intense lorsque sur la route, aux côtés de mon mari qui conduit,
La radio tourne sur France inter,
Je sens mes yeux papillonner, ma tête vaciller.
Lorsque je me réveillerais,
Des heures de route sans intérêt se seront écoulées et je serais reposée...
Jouissance intense lorsque l’on se faufile sous la couette
et que l’on a rien d’autre à faire que de succomber à la tentation du sommeil.
On sent chaque muscle se détendre,
Les pensées deviennent plus poétiques, moins réalistes,
Et on glisse enfin dans l’inconscience.
La jouissance est d’autant plus intense que la souffrance pour l’obtenir a été atroce.
Et vice et versa.
Et le petit plus du lundi parce que le lundi c'est la loose...
Et celui-ci encore plus que les autres...
http://tsunami.cfsl.net/
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J'apprécie tout particulièrement les moments où tu émerges à peine en pleine nuit, tu oses avec crainte regarder l'heure et constates qu'il te reste encore les 3/4 de ta nuit avant la sonnerie du réveil...
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