lundi 28 février 2011

Le Body



Body SWING, Princesse Tam Tam

Vous connaissez cette nouvelle mode du «body»??.
Les magazines de mode ne parlent QUE de ça depuis des mois.
Apparemment c’est super tendance de porter un body sur un jeans (ou plutôt sous un jeans)
Soit...
Je n’en ai pas porté depuis mes cours de danse classique
Et je n’ai jamais fait de danse classique.

Toujours à la recherche de nouveauté, je pars en chasse.
Je commence par en choisir un trop top,
mais j’étais en fait au rayon maillot de bain.
(la différence entre un body et un maillot de bain c’est la matière et les trois pressions dans l’entrejambe...quoi? y a que moi qui savait pas?)

Avant de l’enfiler chez moi, je me suis posée LA question existentielle du body
Met-on une culotte ou pas?...
Je cherche sur mon iiipad, Lady Gaga le porte sans culotte mais avec des collants...
Soit,
sans culotte et avec des collants.

Mon mari rentre du travail,
Je jubile de la surprise que je vais lui faire une fois Yoko couchée.
Dans ELLE, ils disent que c’est INFAILLIBLE.

Je suis vautrée sur le tapis,
lui, il se prépare à changer la couche de sa fille à côté de moi.
Vu l’odeur, cela risquait de ne pas être beau à voir...
A le voir se convulser de haut-le-cœur en dégrafant le ...body de Yoko,
je n’ai pas pu m'empêcher de prendre un fou rire à me décrocher le côtes...

Je l’imaginais me découvrir dans ce machin
qui moule juste le ventre pas du tout plat de la jeune maman,
qui écrase les seins déjà meurtris par une première grossesse
qui valorise la culotte de cheval de fin d’hiver...

Et surtout, je l’imaginais prendre à nouveau un haut le cœur en ouvrant les trois pressions de mon entrejambe...
trop de nauséabonds souvenirs étant associés à ce geste...

non, il n’aurait pas compris...
J’ai couru comme une gamine de 10 ans me cacher, hilare, dans les wc pour ôter ce machin et sauter dans mon pyjamas troué...

Franchement,
à part sur les mannequins et les gamines de 18 ans,
Un body, c’est le truc le plus efficace pour se sentir
comme une grosse patate qui se serait pris pour un haricot vert non?



Et le petit plus du lundi parce que le lundi c'est la loose:


Pour ceux qui voient pas le rapport...
http://www.roseinprogress.com/2010/11/absolument-indispensable.html

dimanche 27 février 2011

Fin de vote



Ça y est le bureau de vote à fermé.
J’ai la désagréable tâche de vous annoncer que je vais partir en immersion au... «Pause poussette».
(30 votes contre 12)
Salops!
Je m’acquitterais de ma lourde tâche samedi prochain.
Je devais y aller ce weekend mais Yoko se paie une varicelle carabinée!
Remarque, cela aurait pu être intéressant comme expérience...

J’imagine pénétrer dans ce lieu où tout le monde ADOOOORE passer sa journée à manger des barbapapas et à boire du lait à la grenadine.

Yoko aurait eu sa capuche vissée sur la tête.
elle aurait gouté à tous les gâteaux avant de les reposer,
fait des bisous à tous les bébés,
léché tous les jeux (en bois of course)...

Et seulement après tout cela,
Je lui aurais enlevé son manteau,
Son visage boursouflé par les cloques contagieuses de la varicelle se dévoilant en pleine lumière.
Les hurlements des parents terrorisés auraient alors percés mes oreilles.
Le «Pause Poussette» se serait vidé de toutes ses poussettes en moins de trente seconde.

J’aurais entendu quelques instants plus tard les sirènes de police au dehors.
En soulevant un coin du rideau j’aurais aperçu dix voitures de flics avec les agents cachés derrière leur portière, arme au poing.
« Rendez vous, vous êtes cernées madame!
Sortez tout doucement et il ne vous arrivera rien»
...

Non non vraiment, mieux valait attendre le weekend prochain...

vendredi 25 février 2011

Découvertes


Yoko promenait ma main au jardin.
Un rayon de soleil perça l’épaisse couche nuageuse.
Je me délectais des quelques secondes de chaleur qui allait caresser nos peaux.
Ma fille se figeât.
Je vis à ses yeux que quelques chose l’effrayait.
Elle regardait le sol avec insistance.
Je ne comprenais pas la raison de cette angoisse.
Le soleil disparut et Yoko retrouva son doux sourire.

Quelques minutes plus tard, le soleil fit encore une timide apparition.
A nouveau,
Yoko s'arrêta net.
Elle avait peur,
Elle avait peur de son ombre.
Elle ne comprenait pas cette chose gigantesque qui lui collait les pieds.

J’ai trouvé ça profondément poétique.

On s’est assises,
on a caressé nos ombres.
Je lui ai raconté une histoire d’oiseaux, de lapins et de poissons.
Avec la silhouette de mes mains, je dessinais tous les mouvements de ces animaux fabuleux.

Elle m’écoutait, médusée par l’ombre de mon conte.

Au détour d’un mot,
Elle s’est levée,
Je voulais finir mon histoire mais elle eu l’air de s’impatienter.
Elle avait compris.
Pas besoin d’insister.



ps: pour les retardataires du vote...
http://www.roseinprogress.com/2011/02/en-immersion.html

mercredi 23 février 2011

Rien, Nothing, Nada


Nous avons passé quelques jours avec nos parisiens préférés.
Pleins de douceur et de rires.
Ils s’envolent pour le soleil des iles la semaine prochaine.

Sur le pas de la porte:
« Plus que quelques jours et vous serez au paradis, leur dis-je, je vous souhaite pleins de plaisirs!
- Yes!!!, s’exclament-ils en cœur, et nous, on vous souhaite de ...de...»
Ils n’ont pas su quoi dire.

Normal.

On a RIEN de prévu.

On se situe dans ce vide intersidérale de fin d’hiver
Loin du printemps
Où l’on essaie même plus de faire semblant de prévoir des trucs le weekend.

On rouille
On hiberne

C’est horrible
J’déprime...
Y m’saoulent en fait ces parisiens....
Ils s’la pètent grave avec leur voyage de merde...

mardi 22 février 2011

Fut un temps




Par hasard (?) je suis tombée sur une vieille connaissance dans la rue ce matin...
C’est le genre de rencontre qui vous laisse toute chose pour le reste de la journée...

Fut un temps,
cet homme a été mon prof de projet.
Il s’appelait Paul.
Quarante ans, marié, deux enfants.
Moi j’étais jeune et libre comme l’air.
Il ne m’a pas vu tout de suite.
Ce n’était pas grave, j’avais tout mon temps.

Il a fallu quelques semaines pour que lui aussi se rende à l'évidence:
On s'attirait comme deux amants.
L’année s’est déroulée dans la chaleur de nos non-dits.
Dès qu’il passait le pas de la porte de l’atelier,
j’étais apaisée,
et lui aussi de me voir toujours à la même place.
Des frôlements de genoux sous les tables, des discussions sur le parking après les cours.

A plusieurs reprises, l'ambiguïté s’était transformée en criante vérité.
Lorsque le rapprochement semblait trop dangereux,
on s’éloignait un temps pour mieux se retrouver.
On n’avait jamais mis de mots sur cette délicieuse relation.
Je ne connaissais même pas son numéro de téléphone.

A quelques jours de mon rendu, j’étais complètement débordée.
Je restais très tard le soir pour avancer.
Un soir vers onze heures,
alors que je pensais être seule dans les ateliers,
je suis tombée sur Paul qui corrigeait des copies.
Une immense gène nous a envahit,
pour la première fois,
aucun regard extérieur n’accompagnait notre drôle de couple.
Cela ne faisait pas partie de nos habitudes, de nos règles.
On s'apprêtait à repartir chacun dans une direction.

Mais un autre étudiant, que je ne connaissais absolument pas, se précipita sur Paul pour lui poser mille questions sur le diplôme.
Paul nous proposa alors d’aller boire une ou deux bières pour se détendre.

C’était ce jeu là qui nous excitait,
être à la vue des autres pour ne pas dépasser les limites.

On a descendu deux bières presque instantanément,
on avait le ventre vide, on était déjà bien ivres.
Dans un excès de zèle,
je proposai à Paul et à Pierrick, l’autre étudiant,
d’aller finir cette soirée dans un bar ultra chic au sommet du plus grand hôtel de la ville.

On s'acheta des cigares et on commanda une bouteille de champagne.
Pourquoi le champagne est-il tant associer à la luxure?...

La totalité de nos conversations tournèrent donc autour du sexe.
Ce qu’on en attendait,
ce qu’on en connaissait,
le désir,
le plaisir....
Nous avons baisés à découvert
avec des mots,
avec des regards et des frôlements.
Je me sentais voler au dessus de la ville.
Je l’imaginais m’attraper par les hanches,
me soulever sur la table et me prendre au milieu de ce bar.
Tous les clients continueraient leur conversation comme si tout était normal.

Pierrick, notre faire valoir, était tellement ivre qu’il ne rendait plus compte de rien.
Les bouteilles se succédaient.

Paul me dit qu’avec sa femme c’est compliqué, qu’il l’a déjà trompée, puis que non, puis qu’il est très timide et qu’il n’accoste jamais personne.

Je ne savais pas déceler le vrai du faux mais je m’en fichait éperdument.
Ce n'était pas mon problème, c'était lui l’homme marié.
Je ne désirais pas autre chose que de le rendre complètement fou dès qu’il croisait ma minijupe dans les couloirs de l’école.

Le bar fermait à 4h et il a bien fallu que l’on s’en aille.
On parvint à s’extirper de nos sofas, on tenait à peine debout…

Je ne me souviens pas de tout,
juste de cette incroyable légèreté de mon être

On attendait l’ascenseur.
Il me déposa contre le mur.
Il me caressa la poitrine, les fesses, fit courir ses mains
sous ma jupe.
Il ne m’embrassa pas,
Comme si s’abstenir d’un baiser signifiait qu’il ne trompait pas sa femme.

le désir,
le plaisir,
Encore une fois.

Je ne bougeais pas,
Je me laissais faire et refaire devant cet ascenseur qui n’arrivait pas...

On se retrouva finalement tous les trois dans la rue déserte,
on était complètement bourré à la légèreté.
Un dernier frôlement, des regards insistants, la séparation.

Il savait qu’il était allé beaucoup trop loin.
Je l’ai laissé gérer sa culpabilité pendant quelques semaines.
Moi j’étais rassasiée de désir, je suis allée chercher le plaisir ailleurs.
La fin de l’année est arrivée, il a eu l’air soulagé.
En quittant l’école pour toujours je lui ai adressé le plus léger de mes sourires.

Ça nous rajeunit pas cette histoire...
Quel connard quand j’y pense en tant que femme mariée...
Il est tard d’ailleurs...
Il est où le mien???...

lundi 21 février 2011

En immersion



Sur la ligne de «Rendez-vous en terre inconnue»
(enfin sans lui, hélas),
Je vous propose, une fois par mois,
de m’envoyer en immersion dans des situations plus ou moins agréables.
Vous aurez tout le loisir de voter quelles punitions ou douceurs vous voulez m’infliger.
Je vous ferais un compte-rendu, preuves à l’appui, de mon expérience.
Pour lancer les hostilités, voilà les deux premiers challenges:

1- Allez manger au Mc Do samedi midi dans la zone «enfants».
(celle où y a les boules en plastiques et tout et tout....)

2-Allez prendre le gouter dans un «Pause Pousette»
http://www.roseinprogress.com/2010/11/pause-poussette.html
(rien que d’y penser j’en ai des boutons...)

Pour voter c’est en haut à droite du blog.


Et le petit plus du lundi parce que le lundi c’est la loose...
Un tout petit peu chamallow mais l’hiver est rigoureux, on déprime...

http://www.femina.fr/Sexo/Erotisme/Les-10-scenes-d-amour-qui-nous-ont-fait-rever-au-cinema

dimanche 20 février 2011

Ô temps, suspends ton envol...



Je suis en manque.
Sérieusement en manque.
Je crois qu’on a fait les radins au moment de la conception
et du coup on a eu la gamine «sans option câlin».

Avec ma fille,
j’ai l’impression de faire la manche de la caresse,
d’être la clocharde du bisou.
Je tente dix, vingt, cinquante fois par jour de lui voler un moment de douceur.
Mais elle joue à la savonnette,
Pfuit elle me glisse entre les doigts.

Quand mon mari me prend dans ses bras,
elle a toujours un sourire malicieux en nous regardant.
elle sait exactement ce que signifie le câlin.

Et elle sait très bien les faire...
Mais elle fait sa belle, sa princesse,
Elle donne des bisous au compte goutte

Des câlins, son lapin qui pue il en a des millions lui...
C’est pô juste...
Et la nounou l’autre jour qui me dit,
« vous avez de la chance, elle est vraiment câline votre fille!»
Je suis devenue écarlate mais j’ai fait comme si je voyais très bien de quoi elle parlait.

Évidemment quand j’ai les mains prises,
quand je suis en train de faire la vaisselle par exemple,
Je sens deux petites mains qui s’accrochent à mon jeans.
Je me baisse, elle me tend le visage.

Profiter profiter profiter, faire que cette seconde dure des heures...
Ô temps, suspends ton envol...

Le temps de l’enlacer fermement
et quand j’ouvre les yeux
elle est déjà à l’autre bout de la pièce en train de jouer.
Parfois je me demande même si je n’ ai pas rêvé...

Alors j’avoue, de temps en temps, la nuit,
lorsque je l’entend à peine pleurer,
je cours dans sa chambre,
je la prends dans mes bras et je la berce.
Elle se rendort tout contre ma joue.

Et en se réveillant,
elle se demande à son tour,
si elle n’ a pas rêvé,
ce câlin dérobé.

http://www.roseinprogress.com/2010/11/dans-mes-bras.html


ps: ça m’a donné l’occasion de re lier ce poème...pas mauvais ce Lamartine...
Ô temps! Suspends ton vol, et vous, heures propices!

Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices


Des plus beaux de nos jours!


Assez de malheureux ici-bas vous implorent,

Coulez, coulez pour eux;

Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent,


Oubliez les heureux.

Mais je demande en vain quelques moments encore,

Le temps m’échappe et fuit;


Je dis à cette nuit :
Sois plus lente; et l’aurore

Va dissiper la nuit.

Aimons donc, aimons donc! De l’heure fugitive,


Hâtons-nous, jouissons!
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive;
Il coule, et nous passons

Alphonse de Lamartine.

vendredi 18 février 2011

Microcosmes



Je me suis fait une drôle de réflexion en rentrant sur mon scooter hier soir.
Je m'apprêtais, comme tous les jours, à emprunter la voie de bus pour éviter les bouchons.
Mais j’ai eu juste le temps d’apercevoir qu’un camion police faisait aussi la queue.
Oups, je me suis bien vite rangée et j’ai attendu comme tout le monde.

J’ai soudainement réalisé que les flics vivaient dans un monde parallèle.
Un espèce de microcosme.
Un microcosme où tout le monde respecte les vitesses autorisées, tout le monde se salue poliment.
Un microcosme où personne ne fait de doigts d’honneur au représentant de l'ordre,
au contraire on entend souvent des,«bonjour m’sieur l’agent! «
Un microcosme où on ne fume pas de pétard,
où l’on aide les petites vieilles à traverser la rue.

Bref, un nuage rose semble voler au dessus de chaque voiture de police.

D’ailleurs,
Il a suffit que les flics et leur petit nuage rose, tournent à droite,
pour que le monde normal reprenne sa place:
En effet,
Je me suis précipitée dans la voie de bus,
Un connard m’a fait un gros doigt parce que j’avais frôlé sa bagnole.
Je l’ai traité d’ enculé.
La voiture d’à côté à réouvert sa fenêtre pour laisser échapper la fumée d’un ENORME pétard....
Et la petite vieille qui traversait la rue s’est faite klaxonner car elle ralentissait tout le monde!

C’est finalement ça la vraie insécurité...la peur de croiser une voiture de police quand on est dans une voie de bus...
Devraient y penser les politiques pendant leur campagne, j’crois que je tiens un programme là...

mercredi 16 février 2011

DUKON


FUUUUUUUUCKKKKKK
J’en peux plus.
Combien de femmes peuvent se vanter de n’avoir AUCUN problème comportemental à la bouffe?...
Combien de femmes peuvent prétendre ne connaitre personne qui souffre de son poids?
Je sais que des dizaines de lectrices ne seront pas d’accord avec moi mais je ne peux pas aller contre l’un des plus grand de mes combats...

AU CHIOTTES DUKAN!!!!!!!
Sale hypocrite de merde,
manipulateur pervers,
diseur de bonaventure
94,9 % des personnes qui suivent ton putain de régime reprennent tous leur kilos dans les 18 mois qui suiventt!
On ne mange pas par hasard connard,
On mange pour combler une émotion qu’on ne peut exprimer autrement.
Ton régime de merde, c’est comme un bâillon sur la bouche,
ça fait taire mais ça ne règle rien.
Ton régime fait croire à des millions de femmes qu’il est facile d’être mince.
C’est pervers, elles retrouvent le gout d’être minces tout en étant condamnées à
revivre encore et encore la prise de poids, la situation d’échec.
Comment ne pas tomber en dépression quand une fois encore la balance indique ce que l’on imaginait inatéignable.
Je ne sais pas qui tu as sucé pour que l’on parle de toi en boucle dans les médias,
mais le vent est en train de tourner,
fais gaffe à tes fesses,
Dukan de mon cul.

Tout ça pour dire qu’une amie
dont le corps a traversé monts et vallées,
brutalisé par des régimes plus cons les uns que les autres,
a enfin fait le choix d’une autre méthode pour régler définitivement son problème

Aujourd’hui, chez son généraliste, elle a affronté une fois encore les remontrances du praticien sur son poids.
Elle lui a annoncé alors qu’elle s'était prise en main et qu’elle voyait enfin le bout du tunnel, les kilos disparaissent, lentement, mais sans le moindre régime...
Il lui répond:
« C’est bien joli tout ça mais il faudrait tout de même vous faire un petit «Dukan» avant l’été....»
C’est tout simplement S-C-A-N-D-A-L-E-U-X.
C’est comme de dire à un alcoolique qu’une cuite de temps en temps, ça n’est pas grave.

Alors si ce connard reçoit des patientes qui ont 1 kilo à perdre,
que ça les occupe de ne parler que de ça à la pause café,
Soit,
Mais sinon, qu’ils aillent faire leur singerie ailleurs
Arrêtez de nous raconter des conneries et acceptez une bonne fois pour toute
que l’on ne choisi pas d’être trop gros ou trop mince,
On fait ce qu’on peut avec notre bagage émotionnel!!!

Ouf, «ça va mieux en le disant» comme dirait la première page du feu télérama......

lundi 14 février 2011

Rabbit



Je ne suis pas une militante anti 14 février.
Par contre j’ai un peu de mal avec les stéréotypes qui touchent à l’amour.

Du coup, pour fêter la Saint Valentin,
J’ai offert à mon mari, une soirée bière loin de chez nous.

Quant à moi,
à défaut de louer un «toy-boy» pour l’occasion,
Je me suis achetée une bonne bouteille de vin
Et on va se faire une petite soirée en tête à tête,
Bien tranquillement
mon sex-toy et moi.
...

Et le petit plus du lundi parce que le lundi c’est la loose...
Je n'ai pas trouvé la vost mais ça reste S-A-V-O-U-R-E-U-X.
http://www.youtube.com/embed/RzG1vwVYHGs

dimanche 13 février 2011

Bodys in progress



J’ai créé un nouveau libellé.
«BODYS IN PROGRESS»
Les problèmes de bouffe sont à l’origine de beaucoup de souffrance autour de moi.
Le chemin que j’ai parcouru sur ce sujet m’a rendu allergique à certaines choses; les régimes miracles par exemple...
J’ai l’impression que l’on est si nombreuses à se battre tous les jours pour être plus grosse, plus maigre, plus musclée, plus sensuelle, plus gourmande, plus raisonnable...

Pendant ma grossesse, j’ai pris 20kg.
Pour la première fois de ma vie je n’avais pas fait attention à ce que je mangeais.
Les sources de plaisir sont rares durant ces neuf mois,
il est clair que la bouffe est une valeur sure pendant la gestation!

Étonnement, mon bébé ne pesait pas 20kg à la naissance.
Seulement 3 kg.
A cela on déduit:
- un bon kilo de placenta (moins 100 grammes qu’ils m’avaient oubliés).
- le liquide amniotique
- les litres d’eau que je stockais un peu partout dans mon corps comme s’il se préparait à une traversée du désert.
Bref en rentrant de la maternité j’avais perdu 7 kilos.
Il m’en restait donc 13 à perdre.

Pendant mon congé parental, je me fichais éperdument de ces kilos en «trop».
Mais quand je me suis décidée à retourner travailler, je ne pensais plus qu’à ça.
Combien de fois j’avais entendu des collègues faire des commentaires dans le dos des jeunes maman sur leur silhouette.

J’en ai pleuré d’angoisse la veille de la reprise...
Mon congé parental m’avait tenue à l’écart de tous les regards inquisiteurs,
j’avais l’impression de retourner dans la fosse aux lions.

La première semaine a été plutôt calme, je me re-habituait tranquillement au regard d’autrui.
Mais au début de la deuxième semaine, une collègue que je considérais comme «cool» est venue me voir avec son air mielleux:
«Et ça va, tu as récupéré ton poids d’avant ta grossesse?
-Bah non...il m’en reste cinq...mais c’est gentil, ça veut dire que tu ne l’avais pas remarqué.
- Si si, justement, je voulais te donner un ou deux conseils. C’est dommage, tu étais si jolie avant...»

Ma gorge s’est serrée mais j’ai tenu bon.

Oui, mon bassin s’est élargi,
Oui mes seins ne sont plus aussi rebondis
Oui, mon ventre n’est plus plat
Mais une chose est sure,
Je n’ai jamais été aussi épanouie que depuis que je suis maman.
Mon mari ne m’a jamais trouvée aussi belle que depuis que mon corps a changé.

J’ai en tout cas réalisé que le bonheur n’était pas proportionnel au kilos que je perdais.
Et c’est un bon début je trouve.

vendredi 11 février 2011

Hallucination


Forte de mon échec télévisuel d’hier
Je me dis,
«c’est comme une chute de cheval,
Faut remonter tout de suite en selle sinon on fait un blocage.»


Je reprends donc ma télécommande et j’appuie à nouveau sur le bouton magique.

Non,
Je crois rêver.
Je me dis que je suis devenue folle.
Je vois Sophie Favier, Castaldi, Foucault et la nullissime Carole Rousseau faire des blagues graveleuses avec...
JEAN-PIERRE PERNAUT!!!!!!

Imaginez le truc,
Le mec,
il interroge le président de la République un soir
et le lendemain
Il va se donner en spectacle aux côtés de tous les plus cons de la terre!

Remarque il est pas trop dépaysé comme ça...

Elle est pas belle la France de TF1?

jeudi 10 février 2011

Elle est pas belle la France?


Depuis l'arrivée de Yoko, et d'autant plus depuis que je tiens ce blog,
je ne regarde plus du tout la télévision.
Ce soir, mon mari n'est pas là
et je n'ai pas envie d'écrire.
J'attrape la télécommande,
j'appuie sur le bouton magique.
Et là...
Je tombe nez à nez avec Jean-Pierre Pernault en train d'interroger Sarko sur TF1.
C'est tout.

http://www.roseinprogress.com/2010/12/journalisme.html

J'm'en vais appuyer sur le bouton magique de mon vibro, je perdrais moins mon temps et je dormirais mieux.

mercredi 9 février 2011

Pivo

Au même titre qu’il existe le «beaujolais nouveau»,
Nous sommes une «famille nouvelle» avec nos propres traditions à inventer.

Pour l’instant nous nous concentrons sur la tradition de
«la binouze le soir chacun devant son ordi».
C’est devenu, depuis que je ne fume plus, ma cloppe du soir.
Les fumeurs le savent, on est prêt à tuer pour sa cloppe du soir.

Du coup,
Hier soir,
on couche Yoko,
on dévore des sushis en se racontant combien on s’aime,
combien on a de la chance de s’être trouvé,
combien on serait prêt à tout sacrifier l’un pour l’autre.
love love love petits coeurs roses qui volent au dessus de notre petit nid d’amour.

On se fait un «smack» (non vous ne rêvez pas j’ai bien utilisé le mot «smack») et on se dirige tous les deux vers le frigo pour déguster notre bière solitaire du soir.

Hélas,

ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?

...il ne reste plus qu’une seule bière...

Je me tourne vers mon mari et je vois un éclair d’agressivité traverser son visage...
Cela m’exciterait presque mais l’appel de la bière est plus fort...

Je tente la séduction,
«mon amour, tu sais bien que la bière me rend câline, réfléchis-y...»

Je passe à la culpabilisation
« neuf mois sans alcool pour te donner un enfant, j’ai la priorité sur toi maintenant»

Je tombe dans l'apitoiement
«Je t’en suuupliiiiiiieeeee, s’t’plait s’t’plait s’t’plait»

Je deviens méchante:
«Tu sais que c’est peut être à cause de l’alcool si tu te tapes ces boutons blancs dégueu dans le dos.»

A son tour, il essaie la gentillesse,
«tu auras le droit de faire l’étoile de mer la prochaine fois»

Mais en voyant que je ne céderais pas moi non plus, il finit par cracher son venin:
«Dis donc, tu crois pas que c’est à cause de toutes ces bières que tu te paies un boule pareil?...»

Oh le connard,
je lui fous un vieux babibel qui trainait dans la gueule,
il m’écrase une tomate cerise dans l’oeil,
je le pousse,
il me piétine,
je lui attrape les couilles,
il me tord le bras...
Je hurle que je demanderais le divorce s’il ose me la boire sous le nez,
il me dit que je ne devrais pas trop le tenter.


...
La petite se met à pleurer.
Il se ressaisit et fonce dans la chambre de Yoko...
Elle a fait un cauchemar et a besoin d’un câlin.
Soit.
Son papa va lui faire un gros câlin.

Et moi tranquillement,
je le regarde faire en me décapsulant ma bouteille peinarde devant le match de foot.

Si les hommes s’assagissent à notre contact, il n’y a pas de raison que l’on ne devienne pas un peu plus égoïste à force de vivre avec eux...

Wouarf wouarf wouarf,
oui oui c’est de la méchanceté gratuite
non non pas de raison particulière.

mardi 8 février 2011

Le coup de la panne

Ce soir,
sans prévenir,
je suis,
une fois encore,
tombée amoureuse de mon mari.

En sortant d’une réunion à l’autre bout de la ville, je me suis rendue compte que j’avais laissé le scooter allumé et que je n’avais plus un poil de batterie pour démarrer.

Mon caractère de féministe enragée (qui n’a nullement besoin d’un homme dans ce genre de situation stéréotypée), a été vivement sollicité.

Je l’ai appelé donc uniquement pour lui signifier que je ne rentrerais pas avant de longues heures, le temps de trouver une solution.

«T’es con ou quoi, tu crois quand même pas que je vais te laisser toute seule là bas...
Bouge pas, j’arrive.»

Il ne m’a pas laissé le temps de dire non.
C’est bête mais ça m’a beaucoup émue.

Je l’attendais transie de froid devant ce scooter mort.
Je n’avais aucune idée de l’endroit où se trouvait la batterie.
Même si je l’avais trouvée, je n’aurais pas su qu’en faire.

Et puis j’ai vu sa voiture entrer dans le parking.
Il m’a dit de rentrer me mettre au chaud à l’arrière et qu’il allait s’occupait de tout.

Et je me suis réchauffée à l'arrière de la voiture.
Et il s’est occupé de tout.
Il avait apporté des câbles pour faire redémarrer mon engin de malheur.

C’est à cet instant précis,
en le regardant se démener dans le froid,
Que je suis,
une fois encore,
tombée amoureuse de mon mari.

J’ai réalisé que mon féminisme était devenu plus profond au contact de cet homme.
Qu’au sein de mon couple,
je n’avais plus rien à me prouver grâce au respect ultime qu’il porte à mon combat,

Contre lui, je peux baisser la garde,
Sans lui, je n’aurais jamais autant aimé les hommes.
Grâce à lui je m' épanouie dans ma vie de femme engagée.
Avec lui, je peux me laisser aller à quelques stéréotypes.

Le scooter a redémarré,
Il a rangé ses câbles,
Avant de remettre mon casque je lui ai mangé la bouche,
Il a eu l’air de se demander ce qu’il avait fait pour mériter autant d’égards.
Modeste avec ça....

lundi 7 février 2011

Raté



C’est raté,
j’ai pleuré...
Fait chier.

Quand le blaireau a commencé à commenter mon congé parental,
Quand il m’a regardé droit dans les yeux en me disant qu’il avait délibérément choisi de ne pas m’augmenter.
Quand il m’ a dit que sa femme avait aussi fait des concessions pour qu’il puisse continuer à s’épanouir professionnellement,
Mon menton à commencé à vibrer.
Je me suis alors concentrée sur le thermostat de la pièce pour ne plus écouter ses paroles, pour reprendre le dessus.
Mais une fois encore, rien n’y a fait.
Les larmes ont roulé sur le bureau en marbre du blaireau.

Il a eu l’ai surpris.
oh, mais c’est vivant cette salariée en face de moi?...


Il a eu l’air perplexe.
Comment mon manuel du «business pour les nuls» gère-t-il cette situation?...

Il a eu l’air absent.
Tiens, j’ai envie de faire caca.

Il a eu l’air illuminé
Ça y est je me souviens, page 22 du manuel;
humilier le plus possible le salarié en détresse!


Alors que j'écrasais discrètement les larmes sur le coin de mon pull,
Il s’est levé, il a ouvert la porte de son bureau et il a déclaré haut et fort pour que tout le monde entende bien:
«Quelqu’un a un mouchoir pour Rose?»
Le blaireau.

Je peux vous dire qu’à la fin de l’entretien, quand il a fallu que je traverse l’agence pour aller me «rafraichir» aux toilettes, j’avais la tête bien basse.
J’ai eu l’impression de revivre ce rêve horrible où l’on se rend compte qu’on est complètement nu en montant dans le métro...

dimanche 6 février 2011

Punie



J’ai appris que tous mes collègues avaient été augmentés sauf moi.
Punie.
J’avais qu’à pas faire d’enfant.
J’ai demandé un entretien à mon blaireau de chef.
C’est demain.

Mes objectifs sont clairs, obtenir une augmentation d’une part...
Mais surtout, et avant tout, je dois réussir à ne pas pleurer!

Et oui, je fais partie de cette catégorie de femmes qui chougnent dans le bureau du patron à la moindre contrariété.
C’est un handicap majeur, celles qui connaissent ça me comprennent.

Cette insupportable situation s’est déjà présentée plus d’une fois dans ma courte vie professionnelle.
Pourtant, je suis plutôt du genre à encaisser un nombre incalculable de merdes en courbant l’échine.
Je n’ai pas vraiment la larme facile.

Mais quand je suis face à mon patron, et qu’une toute petite injustice pointe le bout de son nez,
je me mets à pleurer de façon incontrôlable,
je ne peux arriver à me calmer, à me reprendre.
C’est toujours complètement disproportionné.
Et terriblement humiliant.

Alors oui, il est vrai qu’en demandant un entretien, je tends le bâton pour me faire battre.
Mais je suis une maman maintenant, j’ai mis le boulot dans la case «rien de dramatique» de ma vie.
Et je ne vais pas me laisser faire de la sorte, je dois exprimer ma colère, c’est mon seul pouvoir en tant que salariée.
Je vais gérer, ça va bien se passer.

J’ai quand même mis des mouchoirs dans mon sac à main, au cas où...
et je vais mettre mes talons pour ressembler à une adulte raisonnable et non à une adolescente chougnarde.
Je vous tiens au courant...


et le petit plus du presque lundi, parce que le dimanche soir c'est aussi la loose...
Pour vous, les militantes du TSS,
je ne parle pas du Tout Sauf Sarko
mais bien du Tout Sauf le String.

Alors voilà la bonne nouvelle vient de chez «petit Bateau».
Une gamme de culottes d’époques qui vont faire la peau au string!!!!
Le truc le plus inconfortable qu’on ait inventé depuis le corset...
Avec un packaging pareil, ça va faire un malheur!

jeudi 3 février 2011

L'annonce


Quand on part diner chez des copains sans enfants (CSE), les 3 premières minutes de la soirée vont être déterminantes.
Qui boit quoi?
Tous les regards sont tournés vers la copine susceptible d’être enceinte....
«Une vodka frappée s’iouplait!»
Ouf...on respire, la soirée va être excellente pour tout le monde!

J’avais prévu de retrouver une copine en ville hier soir.
Je me faisais une joie de passer une soirée entre poules à refaire le monde en buvant et en mangeant.
(Oui je sais je bois trop, je ne parle que de ça).
En la voyant arriver au loin, je l’ai trouvé resplendissante!
Elle avait une bonne tête de vainqueur,
Une bonne tête de celle qui a envie de faire la fête.

On s’assoit au bar comme d’habitude, je lève le bras pour commander deux shooters...
Mais elle pose gentiment sa main sur mon épaule, je me retourne,
elle a les yeux humides...une larme pointe...
«Je vais prendre un jus de tomate moi...si tu vois ce que je veux dire....»

Première réaction:
«Nooon pas toi, ma pauvre, c’est trop injuste!»
Elle me regarde horrifiée...

Deuxième réaction, je me ressaisis:
«Mais non, je rigolais, c’est très chouette, félicitations.

Je la laisse parler au moins dix minutes de tout ça, je lui jure que
«non un enfant ça ne change RIEN»,
«oui, la grossesse c’est trop top, on se sent profondément FEMME»
«mais bien sur, celui qui boit pas c’est celui qui se fait chier, enfin non, sans alcool la fête est plus folle»
et gnagnagnga, et gnagnagnga.

Je prétexte soudainement une gastro fulgurante,
je lui dis que dans son état, il ne faut pas trainer trop près des microbes
et je la plante avec son jus de tomate et son sel de céleri.

De toutes façons, vu ce sourire béat qui ne la quitte pas, elle ne se rendra même pas compte que je suis partie.

Je sors mon iiiiiipad et je raye son nom de la liste «copines pour faire la fête»...une de plus .
(c’est dommage elle était drôle celle là, elle finissait toujours avec la culotte de sa voisine sur la tête...)

M’en reste plus beaucoup des copines pas enceintes.
Je vais bientôt me retrouver toute seule au bar...sont chiantes ses gonzesses...

mardi 1 février 2011

La love Machine



Mon mari s’est à nouveau acheté une moto.
Mais ça ne lui a rien couté vu qu’il a vendu l’autre...
Oui oui, bien sur mon chéri, je te crois...
J’ai l' impression qu’il me prend pour un lapin de trois semaines des fois...
Bref, il commençait à me les chauffer avec ces histoires de moto.

Il s’avère qu’il a choisi, cette fois-ci, une moto «enduro», en gros c’est celle qui fait chier les gens dans les bois.
Je n'arrêtais pas de beugler sur cet engin de malheur.
Il me propose tout de même d’aller faire un tour dessus.
«Allez s’t plait, viens voir mon nouveau joujou, viens voir ma super moto!!!»
Ah le mariage et ses concession(naires)...

Je descends donc par moins dix degré essayer son engin...
Elle est beaucoup plus petite que les autres.
Elle se démarre au pied et il n’y a pas de clés...passionnant non?

Je monte derrière lui, elle est très bruyante en fait.
Ça me casse les oreilles et je me demande pourquoi j’ai accepté d’y foutre mes fesses.

On arrive alors sur une ligne droite et il commence à accélérer...
Et la moto commence à vibrer...
Tiens, ça ferait presque des chatouilles tellement ça vibre.
Je gigote sur le siège en rigolant...

Il accélère encore...
Oh punaise, ça vibre vraiment là!!
Ça chatouille plus tellement si vous voyez ce que je veux dire.
Ça grattouillerait presque.
Je commence à sérieusement me détendre à l’arrière de sa moto.
Étonnement, le bruit ne me dérange plus du tout.

Il accélère encore.

Il se retourne pour me demander s’il ne va pas trop vite...
«Non non, pas du tout mon chéri, fais comme si j’étais pas là...»

Et vous le croirez ou non, mais je me suis payée un orgasme de haut vol!

Quand tout s’est arrêté mon mari a soulevé la visière de mon casque, j’avais un sourire débile.
Il a cru que ENFIN j'avais ressenti la passion qu'il vivait sur ces motos...
«Très très bien cette petite moto, on fera ça plus souvent, des petites promenades tous les deux...»

Ça fait un peu cher le vibro, je vous l’accorde, mais j’ai jamais vu plus efficace!