lundi 7 février 2011
Raté
C’est raté,
j’ai pleuré...
Fait chier.
Quand le blaireau a commencé à commenter mon congé parental,
Quand il m’a regardé droit dans les yeux en me disant qu’il avait délibérément choisi de ne pas m’augmenter.
Quand il m’ a dit que sa femme avait aussi fait des concessions pour qu’il puisse continuer à s’épanouir professionnellement,
Mon menton à commencé à vibrer.
Je me suis alors concentrée sur le thermostat de la pièce pour ne plus écouter ses paroles, pour reprendre le dessus.
Mais une fois encore, rien n’y a fait.
Les larmes ont roulé sur le bureau en marbre du blaireau.
Il a eu l’ai surpris.
oh, mais c’est vivant cette salariée en face de moi?...
Il a eu l’air perplexe.
Comment mon manuel du «business pour les nuls» gère-t-il cette situation?...
Il a eu l’air absent.
Tiens, j’ai envie de faire caca.
Il a eu l’air illuminé
Ça y est je me souviens, page 22 du manuel;
humilier le plus possible le salarié en détresse!
Alors que j'écrasais discrètement les larmes sur le coin de mon pull,
Il s’est levé, il a ouvert la porte de son bureau et il a déclaré haut et fort pour que tout le monde entende bien:
«Quelqu’un a un mouchoir pour Rose?»
Le blaireau.
Je peux vous dire qu’à la fin de l’entretien, quand il a fallu que je traverse l’agence pour aller me «rafraichir» aux toilettes, j’avais la tête bien basse.
J’ai eu l’impression de revivre ce rêve horrible où l’on se rend compte qu’on est complètement nu en montant dans le métro...
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Pas mal le coup du mouchoir, tout en finesse décidément!
RépondreSupprimerj'ai été marqué d'un B qui veut dire blaireau...
RépondreSupprimerBlaireau, blaireau